1. |
Loin de moi
02:21
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Je mange du cadavre, tu t'ennuies avec moi. Je combats des moulins, ils sont réels, crois-moi. Toi prolongation de mon cœur, je souhaite Que jamais tu ne les vois. Reste loin de moi.
Accrochée à une branche sèche, Je me déteste. Résister, l'envie d'en finir. Mon épaule, tu sais qui je suis, Je me déteste, Résister, l'envie d'en finir. Je mange des larmes, je ne suis rien sans toi, Je combats des moulins, ils sont réels, crois-moi. Je vous donne trop et je vis dans le rang, Je souhaite que jamais tu ne sois Loin de moi.
Je déteste les mots, Je déteste l'argent,
Je déteste vos regards, Vos gestes affligeants.
Je déteste les mots, Je déteste l'argent, Je déteste vos regards,
Restez loin de moi.
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2. |
Nous
01:35
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Mais que faire du désordre moral qui sévit sous tes cils ? Il nous faudrait choisir entre l'or et la suie, Qu'on détruirait tout l'or si la suie peut te nuire. Il vaut mieux être sale qu'être toi ici bas, Il vaut mieux n'être rien qu'être au creux de tes mains, La peste aux mille choix
Tu m’écœures,
tous Je nous vomis et je pleure, Nos intérêts valent mieux que nous.
Tu m’écœures,
tous Je vous vomis et je pleure, Vos intérêts valent mieux que nous.
J'ai déplacé des montagnes, semé mes artères. J'ai porté tous mes actes et donné plus qu'il ne reste. Et au bord du chemin, j'ai croisé la peste, Je ne l'ai pas reconnue mais le masque est de glaise, Elle a brûlé ma main, mes reins et mon sang, c'était la première fois qu'elle montrait toutes ses dents.
mais J'ai repris mon chemin et je te vomis et je pleure
Tes intérêts valent mieux que nous,
Tu m’écœures,
tous Je vous vomis et je pleure, Vos intérêts valent mieux que nous.
J'ai repris mon chemin
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3. |
Oligarchie
02:25
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La drogue dure nommée pouvoir infusée par l'argent
Fait de nos milliardaires les rois des affligeants
Ils font la pluie, et le temps qu'il te faut pour le voir
Est du gain, prends ton temps
1826 connards de milliardaires
Se plaisent à voir qu'on se déteste
Qu'on compare nos couleurs pendant qu'ils prennent le reste
1826 connards de milliardaires
Écrivent l'Histoire décevante
Ils font le monde dont on a honte
Combien de manettes ? Qui a les pions blancs ?
1826 connards de milliardaires
Se plaisent toujours à voir qu'on se conteste
Qu'on compare nos douleurs pendant qu'ils prennent le reste
La drogue dure nommée pouvoir infusée par l'argent
Fait de nos milliardaires les plus grands dépendants
Ils font la pluie, et le temps qu'il te faut pour le voir
Est du gain, prends ton temps
1826 connards de milliardaires
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4. |
Mon tour
02:23
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Au loin, l'ignorance, les violences
Les risques et la boue
Quand il faudra creuser pour boire
Les anges deviennent fous
Laisser mourir les autres
Et tant que c'est pas nous
Distance, indifférence
Je ne veux pas voir quand ce sera mon tour
Je ne veux pas voir quand ce sera mon tour
De perdre les mots des autres
De creuser dans leur trou
De vouloir moi d'abord
De perdre l'essence
Je ne veux pas voir quand ce sera mon tour
De perdre mes mots d'abord
ceux qui me tiennent debout
L'humanité encore
Si humain est à loup
Ce que cœur est à monnaie
On est chez nous
Je ne veux pas voir quand ce sera mon tour
Indigne d'un peu de terre
Envahis de nos merdes, nos claviers
On est chez nous
On ne cherche plus, on pose
Je ne veux pas voir quand ce sera mon tour
On vaut moins que nos choses
Je ne veux pas voir quand ce sera mon tour
Je déserte nos déserts
Je ne veux pas voir quand ce sera mon tour
On ne cherche plus, on pose
Je ne veux pas voir quand ce sera mon tour
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5. |
Nouveaux Souvenirs
03:19
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Après les faux décors et les vils corps à corps
Après celui qui jette, après celui qui prête
Après tes faux étonnements et mes désillusions
Dans le cauchemar se mêlent les guirlandes et les bons
Après tous ces accords et puis ces désaccords
Dans les canaux précieux, à s'arracher les cheveux
Après tout pourquoi pas ? Opportuniste et roi
Les phrases auront-elles tort après tous ces raccords ?
Le prix à payer est tel qu'une pareille victoire
N'est qu'une défaite qui n'ose pas dire son nom
Tout se place à la mesure de tes gestes
A quand la récolte ? Es-tu sûr du système ?
Les nouveaux souvenirs, eux, réparent
La violence que tu sèmes
Tout se place à la mesure de ton Verbe
A quand la récolte ? Remercie le système ?
Les nouveaux souvenirs, eux, réparent
La douleur que tu sèmes
Après les grandes larmes et les jolis mensonges
Joyeuse pratique du drame et les confiances fondent
Après tout ce mystère qui n'en était pas un
Pour gratter des pauvres mètres après mes pauvres mains
Le prix à payer est tel qu'une pareille victoire
N'est qu'une défaite qui n'ose pas dire son nom
Tout se place à la mesure de tes gestes
A quand la récolte ? Es-tu sûr du système ?
Les nouveaux souvenirs, eux, réparent
La violence que tu sèmes
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6. |
Pourquoi-je ?
01:53
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A toi, puisqu'il te faut une raison pour mourir,
Aucune époque simple
Et on pense qu'on a déjà vu le pire
Les décadences sont recyclables,
Les meurtres, un fil rouge palpable
On change quelques éléments
Sur fond de danse macabre
Et rien n'a de sens
Peu importe la danse, le numéro de la page
Peu importe les pas, l'histoire, tout le monde dégage
A toi, puisqu'il te faut une raison pour souffrir,
Aucune époque simple
Et on pense qu'on a déjà vécu le pire
Toutes les violences sont recyclables,
La haine, un fil rouge palpable
On change quelques éléments
Sur fond de danse macabre
Et rien n'a de sens
Peu importe les mots, le numéro de la page
Peu importe le temps, l'Histoire, tout le monde dégage
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7. |
L'étau
02:03
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S'il te plaît, ne crois pas tous ces vers
On écrit la douleur pour mieux rire derrière
S'il te plaît, le vent peut chasser les chimères
On peut partir loin mais rien ne te remplace mon frère
Tu le sais, on te suivra dans la bière
Désormais on sent que l'étau se ressert
Peu importe le jour, l'heure, la colère
Tu le sais on sera là les yeux pleins de sel
Peu importe les dégâts mon frère
Avec tous nos bras, on la tiendra ta misère
S'il te plaît, ne crois pas tous ces vers
On écrit la douleur pour mieux la faire taire
S'il te plaît, le vent peut chasser les chimères
On peut partir loin mais rien ne te remplace mon frère
Tu le sais, on te suivra en enfer
Désormais on sent que l'étau se ressert
Peu importe le jour, l'heure, la colère
Tu le sais nos cœurs sont brisés tel du verre
Peu importe les dégâts mon frère
Avec tous nos bras, on la tiendra ta misère
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8. |
Les sirènes
02:16
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Je me fais bouc émissaire
Je punis mes rêves
J'écrase mes propres gestes
J'ai vu ma douleur dans ta haine
Je ne reculerai pas
Je ne te choisirai pas
Vu d'en haut, tu n'y es même pas
Vu d'en bas, tout déborde, tout déborde, et toi ?
Je dépose les sirènes
J'ai décidé de ne rien faire
J'ai décidé de disparaître
Les armes sont déjà dans mes veines
Je dépose les sirènes
J'ai décidé de tout rendre
Je voulais pas finir en cendres
Pendant que tu marchais sur moi
J'allais au front ici en bas
Mais je dépose les sirènes
J'ai décidé de ne rien faire
J'ai décidé de disparaître
Les armes sont déjà dans mes peines
Je dépose les sirènes
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9. |
Vise droit
03:25
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Vas-y tire juste, vise droit
Je n'aurais pas connu les affres d'un futur en mouvement
Et j'aurais vu assez de couleurs, de douleurs et d'odeurs,
Rigueurs et soulagements
Je ne peux pas te dire que j'ai peur
J'ai déjà tremblé pour moins
A quand cette balle tirée en plein cœur ?
Vas-y, vise droit, rends hommage au plan
J'aurais vu les écrasants, les violences gratuites
Ajustables en fonction de la victime ou de l'argent
Et les personnes immuables, les perles et diamants
Qui rattrapent vos coups bas inévitables
Vas-y, vise droit, rend hommage au plan
Vas-y, tire droit, rends-moi au temps
Vas-y tire juste, vise droit
Je n'aurais pas connu la face d'un futur dégradant
Et j'aurais vu assez de couleurs de douleurs et d'odeurs,
Rigueurs et détachements
Je ne peux pas te dire que j'ai peur
J'ai longtemps tremblé pour moins
A quand cette balle tirée en plein cœur ?
Vas-y, vise droit, rends hommage au plan
Les ritournelles pratiques et rances
Injonctions contradictoires
Placement au compteur des exigences
Du haut du siège des affligeants
Tes insupportables passeports
Pour la souffrance
Vas-y, vise droit, rends hommage au plan
Vas-y, tire droit, rends-moi au temps
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10. |
Narcissique Pervers
02:08
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Elle ajoutera qu'il n'y a rien à ajouter, Tu accables et te plains, tes mots sont à gerber. Elle s'effondrera mais tu seras soulagé, Tu retravailleras ta pauvre gloire débarrassé
Et tu retrouveras ta fidèle serpillière, Toujours disponible quand tu reviens Plein d'autres artères, et Tu retrouveras ta fidèle serpillière, Toujours disponible quand tu reviens, Tu te crois sincère Narcissique pervers
Tu cherches toujours meilleure Mais tu n'es pas à la hauteur. Tu veux faire partie des grands, Tu peux réussir, tu maîtrises les leurres. et Tu cherches toujours meilleur Mais tu n'es pas à la hauteur. Tu voudrais faire partie des grands Mais tu n'en auras jamais le cœur. De la colère méritée, tu n'es pas à la hauteur. De ma colère méritée, non, tu n'es pas à la hauteur. De nos colères méritées, tu n'es pas à la hauteur. Tu voudrais faire partie des grands Mais tu n'en auras jamais le cœur
Et puis tu t'arranges pour avoir une fidèle serpillière, Toujours disponible Quand tu reviens Pleins d'autres artères,et Tu retrouveras ta fidèle serpillière. Hier elle était passable, Aujourd'hui plus simple, Tu gères tes arrières
Narcissique pervers Toi parfait parmi nous les merdes
Narcissique pervers Sans toi elles ne font rien ces merdes
Narcissique pervers Même ta mère tu traites comme une merde
Narcissique pervers Toi parfait parmi nous les merdes
Narcissique pervers
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11. |
Servi
02:31
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Arracher, dépecer
Prendre et reprendre encore
Et puisque tout s'efface
Se servir encore, Enfoncer les traces,
Troquer les espoirs contre des torts
Arracher, dépecer
Prendre et reprendre encore
Et puisque tout s'efface
Écraser encore,
Vomir sur les traces
Troquer les acquis contre les corps
Vampiriser la place
Détourner les arrivées
Les amis figurants
Et les putains parquées
Il y a toi et puis et puis toi
Le profit est annoncé
Libérer la place
Détourner les malheurs
Les connards figurants
Et les faux labeurs
Il y a toi et puis toi toujours toi
Le profit est amorcé
Arracher, dépecer
Prendre et reprendre encore
Il y a tant de failles
Pour si peu de remords
Il y a toi et puis toi surtout toi
Le profit est annoncé
Arracher, dépecer
Prendre et reprendre encore
Et puisque tout s'efface
Se servir encore, Enfoncer les traces,
Troquer les espoirs contre des torts
Arracher, dépecer
Prendre et reprendre encore
Et puisque tout s'efface
Écraser encore,
Vomir sur les traces
Troquer les acquis contre les corps
Arracher, dépecer
Prendre et reprendre encore
Il y a tant de failles
Pour si peu de remords
Il y a toi et puis toi surtout toi
Le profit est annoncé
Arracher, dépecer
Prendre et reprendre encore
Et puisque tout s'efface
Se servir encore, Enfoncer les traces,
Troquer les espoirs contre des torts
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12. |
Quelconque
01:51
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13. |
28 secondes
01:58
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Amen au bon vouloir, à la parcimonie
Tous les mots bien rangés, les cris étouffés
Et l'entourage est heureux, lui, toujours préservé
Amen à l'innocence et à ma naïveté
Les aurevoirs feints, puis vidée, abandonnée
Et les autres eux sauront toujours mieux t'encombrer
Je ne vois rien, je ne sens plus rien
Amen à tous ces poids, amen au goût de terre
Tous tes mots sont bien rangés, ton mépris le repère
Je ne vois rien, je ne sens plus rien
Amen à tous ces poids, amen au goût de terre
Et avoir mal d'être entourée de trop de cœurs
Amen aux suicidés, amen à ma tristesse
Tous les rêves sont notés, prêts à disparaître
Soudain mon image s'inverse lorsque ton œil se ferme
Et je ne vois rien, je ne sens plus rien
Amen à tous ces poids, amen au goût de terre
Tous tes maux sont bien rangés, ta lâcheté le repère
Je ne vois rien, je ne sens plus rien
Amen à tous ces poids, amen au goût de terre
Et avoir mal d'être entourée, 28 secondes amères
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14. |
Appelle ça comme tu veux
02:12
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Dénigrer les lois
Piétiner l'urgence
Détruire les combats
Baisser les yeux
Tempérer ses vices
Aiguiser son flair
Manipulation
Appelle ça comme tu veux
Appelle ça comme tu veux
Détourner les mots
Faire tourner les têtes
Vendre et se revendre
Se faire passer pour pieux
Faire culpabiliser pour agréer ses choix
Être moi, être toi
Appelle ça comme tu veux
Appelle ça comme tu veux
Paralyser les existences, amer
Forcer la mise
Tacler par derrière
Détruire la moindre étincelle sincère
Se forcer, débrider, se complaire
Appelle ça comme tu veux
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15. |
La tristesse
03:35
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La tristesse se réveille à cinq heures du matin
Elle prend trois sucres dans mon café
Et c'est bien elle qui pleure en conduisant jusqu'à demain
Qui verra la tristesse à cinq heures du matin
La tristesse est mon corps, la tristesse est ton flanc
Et on compte les points pour rien
La tristesse est la lie des affligeants
Et on compte les points pour rien
Nos existences, des performances
De la merde sous les satins
La tristesse se nourrit du froid de ses mains
Qui aspire le bonheur et te laisse en chien
La tristesse tailladée exige la perfection
C'est le monde à l'envers qui te baise et te pompe
La tristesse est mon corps, la tristesse est ton flanc
Et on compte les points pour rien
La tristesse est la lie des affligeants
Et on compte les points pour rien
Nos existences, des performances
De la merde sous les satins
|
Demain Encore Amiens, France
Jess : Guitare, chant.
Sam : Basse, Chœurs
Ben :Guitare, Choeurs
Bob : Batterie, Choeurs
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